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    Antoon Van Dyck (et atelier ?)

    Portrait de Nicolas Rockox

    Notes sur l’état de l’œuvre

    cat8_p0État actuel du support moyen – le joint (vertical) entre les deux planches de chêne (chanfreinées) au tiers de l’œuvre est apparent, l’adhérence n’est plus assurée correctement ; quelques désordres de surface ; la couche picturale semble bien conservée ; vernis très oxydé.

    Historique

    cat8_p1Mentionné dans l’inventaire Napoléon (« Ancienne collection de la Couronne »), alors au ministère de la Guerre (en magasin) ; en dépôt à Compiègne ; en 1826, exposé au Louvre ; déposé au ministère des Finances, le 3 mai 1852, et revenu en 1996.

    Bibliographie

    cat8_p2Notices Paris, 1825 Notices des tableaux exposés dans la galerie du Musée royal, Paris, 1825. , nº 451 (comme original) ; Notice Paris, 1840 Notice des tableaux exposés dans la galerie du Musée royal, Paris, 1840. , nº 441 (comme original) ; Rooses, 1901 Max Rooses, « Le portrait de Nicolas Rockox par Van Dyck », Académie royale de Belgique, Bulletin de la classe des lettres et des sciences morales et politiques et de la classe des beaux-arts, nº 4, Bruxelles, 1901, p. 423 et suiv.  ; Vey, 1962 Horst Vey, Die Zeichnungen Anton van Dycks (Monographien des « Nationaal Centrum voor de Plastische Kunsten van xvide en xviide Eeuw »), Bruxelles, 1962, 2 vol. (le premier consacré aux textes et notices, le second aux illustrations). , nº 168 ; Brejon de Lavergnée, Foucart et Reynaud, 1979 Arnauld Brejon de Lavergnée, Jacques Foucart et Nicole Reynaud, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre. I. Écoles flamande et hollandaise, Paris, 1979. , p. 180 ; Cuzin, 2002 Jean-Pierre Cuzin (dir.), Musée du Louvre. Nouvelles acquisitions du département des Peintures. 1996-2001, Paris, 2002. , p. 209 ; Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , I. 105 ; Babina et Gritsay, 2008 Natalya Babina et Natalya Gritsay, State Hermitage Museum Catalogue. Seventeenth- and Eighteenth-Century Flemish Painting, New Haven et Saint-Pétersbourg, 2008. , nº 98 (original à Saint-Pétersbourg, acquis à Paris entre 1763 et 1773) ; Moustier, 2008 Béatrice de Moustier, « The Italian Drawings Collection of the Marquis de Lagoy », Master Drawings, vol. 46, nº 2, New York, été 2008, p. 187-204.  ; Foucart, 2009 Jacques Foucart, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, Paris, 2009. , p. 134 ; Davies, 2021 Justin Davies, « Van Dyck’s use of Panels made by the Gabron Family. Occurrences and New Findings », Jordaens Van Dyck Journal. The Research Publication of the Jordaens Van Dyck Panel Paintings Project, nº 2, Bruxelles et Amsterdam, décembre 2021, p. 18-27 (http://jordaensvandyck.org/journal/ consulté le 6 avril 2022). , ill., p. 25-26.

    1cat8_p3Un authentique tableau d’Antoon Van Dyck, longtemps cru une copie et méconnu des spécialistes, car déposé au ministère des Finances de 1852 à 1996.

    2cat8_p4Ce Portrait de Nicolas Rockox a peu retenu jusqu’ici l’attention des spécialistes1. Il était classé comme copie2, la première mention qui nous soit parvenue à son sujet remontant seulement aux premières années du xixe siècle.

    Photographie montrant le détail de marques sur le revers du panneau du portrait de Nicolas Rockox.
    Fig. 8-1 Détail du verso du cat. 8 : marque de la guilde de Saint-Luc d’Anvers (les mains et le château), avec au centre la marque de l’ébéniste Guilliam Gabron. Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
    A l’arrière du tableau, on distingue quatre marques sombres. Trois d’entre elles renvoient à la guilde de Saint-Luc d’Anvers, elles représentent les motifs stylisés de deux mains sombres avec en-dessous une forme de château. Au centre des trois marques, une marque de couleur plus claire est l’emblème de l’ébéniste Guilliam Gabron.

    3cat8_p5L’examen du tableau permet une autre appréciation de sa qualité. Malgré un vernis ancien oxydé, l’idée qu’il puisse s’agir d’une œuvre postérieure au xviie siècle surprend. Le doute est levé lorsqu’on identifie, sans doute possible, au revers du panneau, d’une part les célèbres « mains d’Anvers » avec le château de la ville, fer utilisé par la guilde de la cité de l’Escaut comme marque de vérification de qualité ; d’autre part, le poinçon d’un des fabricants de panneaux les plus actifs et les plus réputés du temps, Guilliam Gabron3 (fig. 8-1). Il doit s’agir du fer que ce dernier emploie au début de sa carrière, soit la période 1614-16264.

    4cat8_p6Stylistiquement, le tableau du musée est datable de la première période anversoise de Van Dyck. Il est possible d’observer, en particulier le long de l’épaule dextre du personnage, un trait au pinceau qui semble comme une reprise : faut-il y voir une reprise par le maître d’un travail commencé par un assistant ? une trace des étapes successives d’élaboration du tableau ? Van Dyck, à tout le moins, aura utilisé un panneau d’excellente qualité, récemment fabriqué et vérifié par la guilde.

    Photographie montrant le détail de marques et d'un cachet sur le revers du panneau du portrait de Nicolas Rockox.
    Fig. 8-2 Détail du verso du cat. 8 : cachet de cire du « Directeur des musées », avec les profils de Napoléon et Ptolémée surimposés (cachet de Dominique Vivant Denon, directeur du musée Napoléon), dû à Auguste Gaspard Louis Desnoyers. Photo © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Adrien Didierjean
    A l’arrière du tableau, on distingue le cachet de cire du « Directeur des musées », avec les profils de Napoléon et Ptolémée surimposés.

    5cat8_p7Quel rapport notre œuvre entretient-elle avec le chef-d’œuvre de la collection de l’amateur Claude Henri Watelet, aujourd’hui à l’Ermitage5 (fig. 8-3) ? Cette autre effigie de Rockox est l’un des plus beaux portraits peints par Van Dyck durant sa première période anversoise. Les peintures en question n’ont pas les mêmes dimensions, mais leur échelle semble proche6 (sur le tableau russe, le visage du modèle mesure environ vingt-cinq centimètres ; sur celui du Louvre, il a une hauteur comparable). Van Dyck, pour notre panneau, a délibérément choisi de se concentrer sur le visage de Rockox. Cet intérêt pour la figure du bourgmestre d’Anvers, l’un des éminents collectionneurs du cercle de Rubens, est d’autant plus remarquable que les catalogues du xixe siècle décrivent simplement l’œuvre du Louvre comme « portrait d’homme7 ». Surtout, on a là le phénomène usuel qui entoure la création des portraits de l’élite au xviie siècle : d’un premier portrait découle l’exécution – autographe – de versions variées (en buste, à mi-corps, avec seulement la tête…).

    6cat8_p8Le tableau de l’Ermitage est difficile à situer très précisément : avant, ou juste après le premier contact avec l’Angleterre ? Connaissant la rapidité de travail du jeune prodige qu’est Van Dyck, quelques mois ne semblent pas insuffisants à la réalisation de plusieurs chefs-d’œuvre. On situera donc, avec prudence, le tableau du Louvre en 16218.

    7cat8_p9Si le tableau anciennement Watelet peut ainsi être avancé comme matrice première pour le panneau du Louvre9, il importe de noter que ce dernier doit être tenu distinct d’un ensemble de copies partielles (ovale, 42 × 32 cm, Anvers, Maagdenhuis Museum10 ; États-Unis, huile sur papier collé sur toile, 48 × 41 cm11). Signalons également un tableau proche, montrant cette fois Rockox avec une pelisse sans manches, passé en vente en Suisse, quelques années après la Seconde Guerre mondiale12. La réputation de Rockox était grande, et les portraits vandyckiens recherchés ; les copies se multiplièrent donc13. Il est piquant de relever que le phénomène alla jusqu’à « inventer » un pendant au tableau original, un Portrait de femme et enfant (Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage) : les deux œuvres furent ainsi appariées dès avant leur entrée dans la collection Watelet14.

    Peinture de Van Dyck montrant un homme assis, vêtu de noir, Nicolas Rockox.
    Fig. 8-3 Antoon Van Dyck, Portrait de Nicolas Rockox, 1621, huile sur toile, 122,5 × 117 cm, Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage, 6922. Photo © The State Hermitage Museum / Pavel Demidov
    Nicolas Rockox vêtu de noir, avec une grande fraise blanche, assis dans un fauteuil, est tourné de trois quarts vers la droite. Il détourne les yeux vers sa droite pour reparder les spectateurs. Il tient de la main droite un document et pose sa main gauche sur une table recouverte d’un riche drapé de couleur dominante rouge. Sur la table sont posés un buste en marbre, une statuette en bronze et des livres. Une architecture de pilastres et de colonnes sur la gauche figure un décor de loggia qui s’ouvre sur une vue urbaine et un ciel parsemé de nuages, à moitié dissimulé par une ample tenture rouge qui flotte au vent.

    8cat8_p10Le tableau du Louvre, qu’il convient donc à présent de ranger parmi les œuvres de Van Dyck (ou peintes avec l’atelier), appartint peut-être à Dominique Vivant Denon, le directeur du musée Napoléon. C’est du moins ce que laisse à penser le cachet au revers du panneau15 (fig. 8-2). Ce cachet est proche de celui qui servit au papier à en-tête du musée Napoléon, mais ne lui est pas identique ; à notre connaissance, il ne se retrouve pas sur d’autres tableaux16. Pour compliquer les choses, on trouve, dans la vente après décès de Denon, en 1826, la mention suivante :

    9cat8_p11« Copie d’après le portrait de N. Rockox, peint par Rubens. Ce portrait, le seul essai de M. Denon, dans ce genre, est d’une couleur et d’une exactitude qui prouvent qu’il aurait obtenu des succès brillants dans la peinture à l’huile, si son penchant naturel pour la gravure à l’eau-forte ne l’eût entraîné vers un art où il a montré un rare talent, et où, malgré les emplois honorables, les voyages et les occupations variées qui ont rempli une grande partie de sa vie, il a produit nombre de pièces très remarquables17. »

    10cat8_p12L’œuvre en question, une miniature, est bien notée comme du pinceau de Denon. Il semble bien que ce dernier ait porté un intérêt particulier à la figure de Rockox (modèle de collectionneur humaniste) – mais aller au-delà est délicat18.

    1. Je remercie Justin Davies et Andrea Seim pour la conversation que nous avons eue devant le panneau, le 10 septembre 2019. Davies, le premier, remarqua au revers les « mains d’Anvers » et la marque de Guilliam Gabron.

    2. Foucart, 2009 Jacques Foucart, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, Paris, 2009. , p. 134, suggère que cette copie date du xviiie siècle et a été peinte en France, car l’original dont elle dériverait était alors dans le pays. Foucart, 2009 Jacques Foucart, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, Paris, 2009. , p. 134, note aussi que l’original de Van Dyck appartint à Claude Henri Watelet, l’auteur du Dictionnaire de la pratique des beaux-arts (1re édition 1788). Notons qu’un dessin (aujourd’hui à Londres, au British Museum, 1895,0915.1068, voir Vey, 1962 Horst Vey, Die Zeichnungen Anton van Dycks (Monographien des « Nationaal Centrum voor de Plastische Kunsten van xvide en xviide Eeuw »), Bruxelles, 1962, 2 vol. (le premier consacré aux textes et notices, le second aux illustrations). , nº 168), sans doute préparatoire au tableau de l’Ermitage, était dans la collection de Jean-Baptiste Florentin Gabriel de Meryan, marquis de Lagoy. Le cabinet Lagoy était célèbre (notamment pour ses dessins italiens), comptant plus de trois mille feuilles (Lugt, Répertoire Frits Lugt, Répertoire des catalogues de ventes publiques intéressant l’art ou la curiosité, La Haye, 1938-1964 (vol. I-III) ; Paris, 1987 (vol. IV). Voir aussi l’édition du répertoire en ligne. , nº 1710), et le marquis lui-même passa sa vie entre Paris et la Provence (Moustier, 2008 Béatrice de Moustier, « The Italian Drawings Collection of the Marquis de Lagoy », Master Drawings, vol. 46, nº 2, New York, été 2008, p. 187-204. ). La personnalité de Rockox semble avoir intéressé les collectionneurs français.

    3. Rapport d’Andrea Seim, dendrochronologue, rédigé après l’examen du 12 septembre 2019 au musée (documentation du département des Peintures). Voir texte de Jorgen Wadum, p. 184, sur https://pure.uva.nl/ws/files/748091/66760_07.pdf.

    4. Ibid., p. 186.

    5. Que le tableau ait été en France, chez Watelet, est su d’après Mariette, 1851-1860 Pierre Jean Mariette, Abecedario de P. J. Mariette et autres notes inédites de cet amateur sur les arts et les artistes. Ouvrage publié d’après les manuscrits autographes conservés au cabinet des estampes de la Bibliothèque impériale, et annoté par MM. Ph. de Chennevières et A. de Montaiglon, Paris, 1851-1860, 6 vol. , vol. II, p. 207 : « Nicolas Rockox, conseiller de la ville d’Anvers, en demy corps et assis dans son cabinet ; gravé au burin par Luc Vosterman [sic]. Le tableau est chez M. Watelet. »

    6. Tableau du musée de l’Ermitage : toile, 122,5 × 117 cm (Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , I. 105) ; tableau du musée du Louvre : panneau, 62 × 50 cm.

    7. Notices Paris, 1825 Notices des tableaux exposés dans la galerie du Musée royal, Paris, 1825. , nº 451 ; Notice Paris, 1840 Notice des tableaux exposés dans la galerie du Musée royal, Paris, 1840. , nº 441. Le tableau du Louvre se distingue ainsi d’une bonne copie ancienne, par exemple celle aujourd’hui à Baltimore (129,6 × 109,3 cm, Baltimore Museum of Art, 1938.176, voir Larsen, 1988 Erik Larsen, The Paintings of Anthony Van Dyck, Lingen, 1988, 2 vol. , vol. II, nº A6, et Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , I. 105). Cette dernière œuvre est peut-être le tableau de la collection Bourgeois frères, Cologne, vente du 27 octobre 1904 [sic] (sans doute le tableau signalé par Max Rooses à Cologne : « Vu chez Steinmeyer à Cologne, en 1902 », Rooses, 1907 Max Rooses, « Les années d’étude et de voyage de Van Dijck », L’Art flamand et hollandais, 4e année, tome VIII, Anvers, juillet-décembre 1907, p. 1-12 et 101-110. , p. 11).

    8. La mention d’une inscription ancienne sur la copie de Baltimore (voir note 7 supra) dans laquelle se lit la date de 1621 ne contredit pas, au contraire, la datation du panneau du Louvre en 1621.

    9. Et non pas la gravure de Lucas Vorsterman, car inversée ; voir New Hollstein, Van Dyck, 2002 The New Hollstein Dutch & Flemish Etchings, Engravings and Woodcuts, 1450-1700. Anthony Van Dyck, vol. I à VIII, avec un guide du catalogue, compilation par Simon Turner et édition par Carl Depauw, Rotterdam, 2002. , VI, nº 496.

    10. Propriété de l’Openbaar Centrum voor Maatschappelijk Welzijn, Anvers.

    11. Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , I. 105, et Babina et Gritsay, 2008 Natalya Babina et Natalya Gritsay, State Hermitage Museum Catalogue. Seventeenth- and Eighteenth-Century Flemish Painting, New Haven et Saint-Pétersbourg, 2008. , nº 98. Ces deux publications ignorent le tableau du Louvre.

    12. Vente Eugensberg, Lucerne, Fischer, 17-21 mai 1949, nº 2 316 (photographie à Londres, Witt Library) : « Dyck, Anthonis van, Brustbild eines bärtigen Mannes. » Le tableau a donc été vendu comme original. Plus près de nous : Sotheby’s, Londres, 7 mai 2020, lot 41, comme suiveur de Van Dyck.

    13. À la mort du neveu de Rockox (1685) qui avait hérité du tableau aujourd’hui en Russie, des dispositions avaient été prises pour que l’œuvre ne puisse être vendue. Elle resta bien dans la famille (Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , I. 105).

    14. Dans la collection Frederick Van Thoms, baron de Jacobi d’Ehrencroon, dispersée à Leyde en 1750 (Lugt, Répertoire Frits Lugt, Répertoire des catalogues de ventes publiques intéressant l’art ou la curiosité, La Haye, 1938-1964 (vol. I-III) ; Paris, 1987 (vol. IV). Voir aussi l’édition du répertoire en ligne. , nº 722, tableaux donnés à Rubens), puis dans la collection Watelet ; voir Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , I.151.

    15. On notera qu’un semblable cachet, passé en vente à Fontainebleau en 2011, porte sur la tranche la mention : « Ehrmann à Strasbourg » (Fontainebleau, vente Osenat, 5 juin 2011, lot 237).

    16. Je remercie ici Marie-Anne Dupuy et Olivier Meslay pour leurs précieuses indications.

    17. « H. 8 pouces. – L. 6 pouces. B. », soit 0,08 × 0,16 m ; 405 francs au général Brunet (Description des objets d’arts qui composent le cabinet de feu M. le baron V. Denon…, vente 1er-19 avril 1826, lot 150). Merci à Marie-Anne Dupuy.

    18. La miniature passée à la vente Denon est de localisation inconnue. N.B. : le Portrait d’homme acquis par la société des Amis du musée des Beaux-Arts de Caen, le 1er avril 2018, comme un Portrait de Nicolas Rockox ne dérive pas de l’effigie de l’Ermitage, et n’entretient pas de rapport avec notre tableau. Ce dessin à la pierre noire de 1880, par Georges Le Febvre (1861-1912), copie le Portrait de Rockox attribué à Rubens (Anvers, maison Rockox, 58 × 73 cm, nº 77.8).