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Notes sur l’état de l’œuvre
cat23_p0De grandes lignes horizontales avec usures et soulèvements, à intervalles réguliers sur la toile, indiquent que celle-ci a été pliée (certainement avant l’entrée au musée sous la monarchie de Juillet) ; 2002 : pose de papiers de protection sur la face, coin supérieur dextre. Couche picturale fragilisée, réseau de craquelures très prononcé, nombreux repeints1.
Historique
cat23_p11834 : acquis du baron G. d’Eprémesnil (major officier d’ordonnance du ministère de la Guerre de Belgique) qui l’avait acheté pour le musée à Bruxelles, le 4 mai 18342 ; collection de Louis-Philippe ; 1946 : retour du château de Montal.
Bibliographie
cat23_p2Villot, 1852 Frédéric Villot, Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée national du Louvre. 2e partie. Écoles allemande, flamande et hollandaise, Paris, 1852. , nº 103 ; Justi, 1888 Carl Justi, Diego Velazquez und sein Jahrhundert, Bonn, 1888, 2 vol. , vol. I, p. 98 ; Geffroy, 19.. Gustave Geffroy, Le Louvre. La peinture étrangère, Paris, 19… , p. 76 ; Communaux, 1914 Eugène Communaux, « Emplacements actuels des tableaux du musée du Louvre catalogués par Frédéric Villot (écoles du Nord) », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français. Année 1914, Paris, 1914, p. 208-287. , nº 103, p. 220 ; Demonts, 1922 Louis Demonts, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. III. Écoles flamande, hollandaise, allemande et anglaise, Paris, 1922. , nº 1 954, p. 144 ; Van Terlaan, 1926 Jean Eggen Van Terlaan, « Un grand artiste méconnu. Gaspard de Crayer (1584-1669) », Gazette des Beaux-Arts, Paris, février 1926, p. 93-108. , p. 95 ; Glück, 1937 Gustav Glück, « Van Dyck’s Equestrian Portraits of Charles I », The Burlington Magazine for Connoisseurs, vol. 70, nº 410, Londres, mai 1937, p. 211-217. , p. 217 ; Díaz Padrón, 1965 Matías Díaz Padrón, « Gaspar de Crayer, pintor de retratos de los Austria », Archivo Español de Arte, vol. 38, nº 151, Madrid, 1965, p. 229-244. , note 80, p. 229 ; Roy, 1974 Alain Roy, Théodore Van Thulden (thèse de doctorat), Strasbourg, 1974. , B18, p. 398-399 ; Brejon de Lavergnée, Foucart et Reynaud, 1979 Arnauld Brejon de Lavergnée, Jacques Foucart et Nicole Reynaud, Catalogue sommaire illustré des peintures du musée du Louvre. I. Écoles flamande et hollandaise, Paris, 1979. , p. 55 ; Vlieghe, 1987 Hans Vlieghe, « Portraits of Identified Sitters Painted in Antwerp », Corpus Rubenianum Ludwig Burchard, vol. XIX (2), Londres et New York, 1987. , nº 93, p. 82-84 (pour le portrait de Ferdinand par Rubens, au Prado) ; Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , IV. 51 ; Foucart, 2009 Jacques Foucart, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, Paris, 2009. , p. 133 ; Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. II, A.75, p. 711-712.
1cat23_p3Le portrait de l’un des personnages les plus importants de la cour d’Espagne, le frère du roi Philippe IV. Un grand format, marquant de prime abord quoique visiblement hétérogène. Son inachèvement permet la formulation d’une nouvelle hypothèse.
2cat23_p4Ce tableau est un portrait de Ferdinand d’Autriche (1609-1641) le montrant à cheval, passant vers la gauche, en armure et tenant le bâton de commandement, ceint d’une écharpe rouge sang (la couleur impériale). Il monte un cheval bai (le bas des jambes de sa monture est noir). Le prince apparaît devant un grand arbre dont les frondaisons suggèrent, au-dessus de sa tête, un dais.
3cat23_p5Ce tableau aux dimensions impressionnantes – comparables à celles des portraits équestres royaux peints par Rubens ou Vélasquez dans les années 1630 – est une curiosité ayant intrigué depuis plus d’un siècle les historiens de l’art. Jacob Burckhardt, écrivant en 1897 ses Erinnerungen aus Rubens, évoque ainsi le nom de Gaspar de Crayer pour la toile du Louvre3. L’historien suisse était ainsi d’accord avec l’attribution donnée au tableau au moment de son entrée au musée, en 1834. Cette certitude, sans doute empruntée à Carl Justi qui, en 1888, avait donné notre toile à Crayer, a cependant été critiquée par la suite. Louis Demonts y voyait ainsi un Theodor Van Thulden4 ; Gustav Glück le trouvait d’un peintre flamand « médiocre » ; Ludwig Burchard, de son côté, résumait de la sorte (mais peut-être un peu sévèrement) le statut de cette œuvre : « Ein Plagiat, ein cross-bred5. » (« Un plagiat, un hybride. »)
4cat23_p6En effet, la composition est une copie fidèle (mais avec des manques) de celle retenue par Van Dyck, vers 1637-1638, pour son Portrait équestre du roi Charles Ier (fig. 23-1)6 – avec remplacement de la tête de Charles par celle du frère de Philippe IV. Cette tête insérée est proche de celle visible dans le Portrait du cardinal-infant Ferdinand de 1639, précisément de Crayer7 (fig. 23-2). Par rapport à l’original du portrait équestre du roi d’Angleterre à Londres, l’image a été concentrée sur le cavalier : l’écuyer (à senestre) tenant le casque royal a disparu, frondaisons et paysage ont été considérablement simplifiés. La disparition d’un authentique sentiment de la nature, sentiment perceptible avec tant de force chez Van Dyck, s’accompagne, dans le tableau parisien, d’une schématisation assez générale. L’armure du cardinal-infant est ainsi réduite à sa plus simple expression ; le visage du modèle lui-même, certes élégamment rendu, est à mille lieues de la restitution tout en sensibilité du roi – même si le peintre a pris l’initiative de montrer Ferdinand regardant le spectateur.
5cat23_p7Une forme de désinvolture dans le traitement de certains éléments, pourtant décisifs, surprend : la Toison d’or, qui a remplacé l’ordre de la Jarretière porté par Charles, est peinte de façon mécanique ; l’inscription, encadrée et accrochée à un arbre, est d’un dessin médiocre si l’on a en tête le tableau londonien. À dire vrai, ces dysharmonies indiquent peut-être l’intervention de plusieurs mains sur ce tableau : le prince Habsbourg, en particulier, a bien pu être peint par un artiste distinct de celui ayant eu à traiter le cheval et le paysage.
6cat23_p8Sentant l’importance de l’œuvre du Louvre, mais n’arrivant pas à y retrouver les habituelles caractéristiques des œuvres de Van Dyck, les historiens de l’art ont envisagé diverses hypothèses. On a vu qu’elles consistent, grosso modo et suivant une démarche hiérarchique (c’est un tableau peint par un suiveur), à donner l’œuvre à Crayer ou à Van Thulden. Récemment, il a été proposé une reconstruction, nouvelle et fouillée, de la mise en œuvre de la toile : le raisonnement aboutit à faire du tableau la copie d’un original perdu (en reliant entre elles des mentions anciennes d’inventaires qui retraceraient sa trajectoire depuis le xviie siècle), original peint soit en 1634-1635 lorsque Van Dyck est de retour aux Pays-Bas du Sud, à Bruxelles, soit à la toute fin de la vie du maître, à l’occasion de ses mouvements pendulaires l’ayant fait aller de Londres à Paris, en passant par Anvers8.
7cat23_p9Dans ce dossier délicat, on se contentera de remarquer que notre Portrait équestre du frère du roi d’Espagne est une peinture inachevée. Voyez le paysage, tout juste mis en place (l’arbre à dextre, en particulier, les frondaisons au-dessus du cavalier). Le premier plan, de même, est simplement suggéré. Cet inachèvement – qui n’entre pas dans l’esthétique de Van Dyck – explique, à notre avis, l’inconfort des spécialistes face à la toile et devrait rendre possible la formulation d’une dernière hypothèse qui revienne sur les dates.
8cat23_p10En effet, le splendide portrait équestre de la National Gallery, à Londres (fig. 23-1), peut être situé vers 1637-1638 – l’exécution du modello des collections de la reine, dans l’année qui précède, soit vers 1635-1636. Il n’est guère pensable que le tableau du Louvre ait été peint avant ces chefs-d’œuvre9. Des raisons stylistiques obligent à placer le cheval que l’on voit sur le tableau parisien après ceux des deux collections anglaises : sa manière est absolument synthétique en comparaison des deux autres. Ces derniers, par contraste, montrent une robe – un beau bai – qui laisse voir muscles et tendons frémissants. Celle du bai du Louvre est bien plus lisse ou, si l’on préfère, moins analytique.
9cat23_p11Selon nous, Van Dyck a commencé de peindre Ferdinand de Habsbourg et, logiquement à cette date (automne 164010), réutilise la formule du portrait équestre qui lui a valu tant de succès à la cour caroline. Sachant le calendrier, mais aussi les voyages désordonnés et la mauvaise santé qui minait l’artiste, au point de le forcer à repartir derechef à Londres alors qu’il est à Paris, on peut comprendre qu’il n’ait pu achever ce très grand format11. Ce qu’il faut ajouter, c’est que Ferdinand dut exiger que le portrait fût fini – et ce, nécessairement par un autre peintre. Cette idée, du point de vue des princes qui disposaient de Van Dyck et de son talent à leur guise, est absolument banale. N’avait-on pas demandé, en novembre 1640, à Van Dyck lui-même de finir des tableaux laissés incomplets par Rubens qui venait de mourir12 ? Des portraits, laissés inachevés par Frans Pourbus le Jeune en 1622, ne durent-ils pas être achevés par un autre maître13 ?
10cat23_p12Le peintre qui s’acquitta de la tâche dut être Gaspard de Crayer : on a vu que le visage du prince, sur le tableau du Louvre, est similaire à celui de son portrait par ce maître, daté 1639. De surcroît, Crayer était devenu, au fil des ans, un bon praticien du portrait équestre, comme l’atteste par exemple son Portrait équestre du cardinal-infant Ferdinand de Habsbourg du musée de Santa Cruz, à Tolède14 (fig. 23-3). Carl Justi rappelle que le Flamand avait su gagner les faveurs du cardinal : son portrait par Crayer avait tant plu à la cour d’Espagne que le roi lui-même envisagea de se départir de l’habitude consistant à ne poser que pour Diego Vélasquez15. À ce moment précis, dans le contexte que nous avons esquissé, Crayer était le candidat naturel pour achever notre Van Dyck. Dans cette hypothèse, la toile du Louvre raboute singulièrement le goût Habsbourg au goût Stuart. Notre proposition d’attribution joint donc les noms de Van Dyck et de Crayer16.
11cat23_p13Quoi qu’il en soit, ce grand portrait équestre rappelle que Van Dyck refuse le vocabulaire allégorique dans la mise en scène du vainqueur de Nördlingen (un refus général, d’ailleurs), s’opposant ainsi à Rubens dont l’allégorie de la Vengeance divine (contre le protestantisme) accompagnée de l’aigle habsbourgeoise volerait presque la vedette à Ferdinand dans sa toile de 1634-163517 (fig. 23-4). Un Rubens, d’ailleurs, qui regarde en arrière (vers la galerie Médicis), alors que Van Dyck propose une formule neuve.
Archives des musées nationaux, P6-1842-24 avril, nº 434 : « Le Prince-Cardinal, Gouverneur des Pays-Bas, par Crayer [annotation : “Cardinal Infant”]. 100 [francs]. » Communaux, 1914 Eugène Communaux, « Emplacements actuels des tableaux du musée du Louvre catalogués par Frédéric Villot (écoles du Nord) », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français. Année 1914, Paris, 1914, p. 208-287. , nº 103, p. 220, cite le tableau sous le nom de Crayer. La Fontaine, expert du musée, examine les œuvres à leur arrivée en France. Dans son compte-rendu au comte de Montalivet (12 mai 1834), il estime : « Cardinal infant, par Crayer – bon état – assez bon… 150 F. »
Burckhardt, 1898 Jacob Burckhardt, Erinnerungen aus Rubens, Bâle, 1898. , p. 160 (publication posthume du dernier texte de Jacob Burckhardt, l’historien de l’art suisse étant mort en 1897).
Louis Demonts doit s’appuyer, ici, sur l’existence d’un portrait en armure du cardinal-infant vu en buste, longtemps considéré comme de Theodor Van Thulden, mais aujourd’hui anonyme (Bruxelles, Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, 1406, voir Roberts-Jones, 1984 Philippe Roberts-Jones (dir.), Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique. Catalogue inventaire de la peinture ancienne, Bruxelles, 1984. , p. 418). Van Terlaan, 1926 Jean Eggen Van Terlaan, « Un grand artiste méconnu. Gaspard de Crayer (1584-1669) », Gazette des Beaux-Arts, Paris, février 1926, p. 93-108. , p. 95 (qui reproduit un autre tableau que celui du Louvre, tout en commentant notre œuvre avec précision), reprend avec vigueur l’attribution à Crayer. Alain Roy rejettera le nom de Van Thulden, trouvant l’œuvre du Louvre « d’une affligeante médiocrité » (Roy, 1974 Alain Roy, Théodore Van Thulden (thèse de doctorat), Strasbourg, 1974. , B18, p. 398-399). Voir aussi Justi, 1888 Carl Justi, Diego Velazquez und sein Jahrhundert, Bonn, 1888, 2 vol. , vol. I, p. 98.
Remarque de Ludwig Burchard non datée, documentation du Rubenianum, Anvers (consultée en 2014). Une telle œuvre serait plutôt, nous semble-t-il, de nature à susciter l’intérêt. On peut aussi se demander si tout art ne répond pas, partiellement, à cette définition. Voir aussi Glück, 1937 Gustav Glück, « Van Dyck’s Equestrian Portraits of Charles I », The Burlington Magazine for Connoisseurs, vol. 70, nº 410, Londres, mai 1937, p. 211-217. , p. 217.
NG1172, Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , IV. 51. Il existe un séduisant modello dans les collections de la reine d’Angleterre, RCIN 400571, Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , IV. 52. Van Dyck a pratiqué le remploi de formules ayant rencontré le succès dans d’autres portraits équestres (voir, dans le présent catalogue, notre notice sur le Portrait équestre de François de Moncade, cat. 17).
Une autre version se trouve à Isola Bella, dans le palais Borromée. Le rapprochement avec le Van Dyck montrant Ferdinand après la victoire de Nördlingen en 1634, également conservé au musée du Prado (toile, 107 × 106 cm, P001480, voir Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , III. 83) ne s’impose pas : les manières picturales sont trop différentes.
Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. II, A.75, p. 711-712.
Sauf à supposer que Van Dyck fut interrompu en 1634-1635 et laissa à jamais ce travail – mais peignit un an plus tard, en Angleterre, le roi Charles comme il avait commencé de peindre le cardinal-infant –, le tout en éprouvant le besoin de réaliser un modello de présentation pour son royal commanditaire. Même alors, des raisons stylistiques s’y opposent.
Une séance de pose de Ferdinand pour Van Dyck ne put avoir lieu avant octobre-novembre 1640 (voir Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , p. 11).
Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , p. 11-12, retrace la pénible année 1641, scandée par les volte-face et les progrès de la maladie.
Le prince Ferdinand paraît avoir été surpris du refus de Van Dyck : n’est-ce pas la seule fois que le peintre refusa un ordre de peindre ? Voir Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , p. 11.
Ducos, 2011 Blaise Ducos, Frans Pourbus le Jeune 1569-1622. Le portrait d’apparat à l’aube du Grand Siècle. Entre Habsbourg, Médicis et Bourbons, Dijon, 2011. , P.C. 48, p. 309 ; savoir qui compléta les œuvres de Pourbus est une question malaisée – certes pas Rubens, qui se considérait bien plus haut que Pourbus. Le parallélisme avec la rage qui saisit apparemment Van Dyck à l’idée de devoir finir des Rubens est frappant.
Le double Portrait de Charles Quint et du cardinal-infant à cheval, vers 1635, à l’hôtel de ville de Gand, marque une étape majeure dans l’ascension du peintre anversois dans les grâces du jeune frère du roi.
Justi, 1888 Carl Justi, Diego Velazquez und sein Jahrhundert, Bonn, 1888, 2 vol. , vol. I, p. 97.
La mort soudaine de Ferdinand d’Autriche en novembre 1641 explique sans doute que ce tableau hybride soit resté tel qu’il nous est parvenu.
Voir Vlieghe, 1987 Hans Vlieghe, « Portraits of Identified Sitters Painted in Antwerp », Corpus Rubenianum Ludwig Burchard, vol. XIX (2), Londres et New York, 1987. , nº 93, p. 82-84 : Hans Vlieghe suggère une date d’exécution, pour le Rubens du Prado, peu avant la mort de ce dernier, soit vers 1639. Notre tableau y gagnerait en relief, si l’on veut bien situer sa création peu après.