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Notes sur l’état de l’œuvre
cat17_p0Restauré pendant douze jours entre le 3 juin et le 30 novembre 1818 sous la direction de Bonnemaison – Hacquin étant intervenu pour le support (rentoilage, changement de châssis)1 ; 1855 : intervention de Godefroy (intervention lourde suivant le témoignage du comte de Viel Castel2). Tableau rentoilé (couture verticale dans la toile de rentoilage) ; 1953 : allègement du vernis, enlèvement des repeints, réintégration3 ; 1958-1960 : apparition de chancis et matités ; 1974 : problème des repeints ayant viré, revernissage ; 1993 : décrassage et revernissage, reprise des repeints les plus gênants4. Tableau dont le rentoilage est fragile, et l’aspect quelque peu désaccordé.
Historique
cat17_p11651 : Gazpar Mendez de Haro, septième marquis del Carpio, duc de Montoro (?)5 ; Madrid (inventaire de 1651, inventaire de 1689) ; passé sans doute en Italie ; duc Luigi Braschi, palais Braschi, Rome, au xviiie siècle6 ; 1798 : à la suite de la guerre avec les États du pape, envoyé à Paris (exposé en 1799) ; 1802 : envoyé au palais de Saint-Cloud ; 1803 : envoyé au Louvre7 ; 1815 : resté à Paris8 ; au château de Montal (Lot) pendant la Seconde Guerre mondiale (retour en 1946).
Bibliographie
cat17_p2Notices Paris, 1799-1801 Notices des tableaux des écoles française et flamande, exposés dans la grande galerie du Musée central des arts, dont l’ouverture a eu lieu le 28 Germinal an VII [17 avril 1799] ; et des tableaux des écoles de Lombardie et de Bologne, dont l’exposition a eu lieu le 25 Messidor an IX [14 juillet 1801], Paris, 1799-1801. , nº 254, p. 47 ; Toulongeon, 1802-1808 François Emmanuel Toulongeon [d’Emskerque de Toulongeon], Manuel du Muséum français, avec une description analytique et raisonnée de chaque tableau, indiqué au trait par une gravure à l’eau forte, tous classés par écoles, et par œuvre des grands artistes, Paris, 1802-1808, 9 vol. , vol. 6 ; Filhol et Lavallée, 1804-1815 Galerie du musée Napoléon, publiée par Filhol, graveur, et rédigée par Lavallée (Joseph)…, Paris, 1804-1815, 12 vol. , vol. 4, pl. 275, p. 6-8 ; Duchesne, 1829-1834 Jean Duchesne, Musée de peinture et de sculpture, ou recueil des principaux tableaux, statues et bas-reliefs des collections publiques et particulières de l’Europe, Paris, 1829-1834, 16 vol. , vol. II, p. 129 ; Smith, 1829-1842 John Smith, A Catalogue Raisonné of the Works of the Most Eminent Dutch, Flemish and French Painters…, Londres, 1829-1842, 9 vol. dont un supplément. , vol. III, nº 143, p. 40 ; Villot, 1852 Frédéric Villot, Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée national du Louvre. 2e partie. Écoles allemande, flamande et hollandaise, Paris, 1852. , p. 146 ; Villot, 1855 Frédéric Villot, Notice des tableaux exposés dans les galeries du Musée national du Louvre. 2e partie. Écoles allemande, flamande et hollandaise, Paris, 1855 (6e édition). , nº 146 ; Viardot, 1860 Louis Viardot, Les Musées de France. Paris. Guide et mémento de l’artiste et du voyageur, Paris, 1860 (1re édition 1855). , p. 144 ; Guiffrey, 1882 Jules Guiffrey, Antoine Van Dyck. Sa vie et son œuvre, Paris, 1882. , nº 699, p. 271 ; Engerand, 1899 Fernand Engerand, Inventaire des tableaux du roy rédigé en 1709 et 1710 par Nicolas Bailly, publié pour la première fois avec des additions et des notes par Fernand Engerand, Paris, 1899. , p. 255 ; Cust, 1900 Lionel Cust, Anthony Van Dyck. An Historical Study of His Life and Works, Londres, 1900. , nº IV-83, p. 258 ; Fierens-Gevaert, 1904 Hippolyte Fierens-Gevaert, Van Dyck, Paris, 1904. , p. 72 ; Schaeffer, 1909 Emil Schaeffer, Van Dyck. Des Meisters Gemälde in 537 Abbildungen, Leipzig et Stuttgart, coll. « Klassiker der Kunst », 1909. , p. 318 ; Communaux, 1914 Eugène Communaux, « Emplacements actuels des tableaux du musée du Louvre catalogués par Frédéric Villot (écoles du Nord) », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français. Année 1914, Paris, 1914, p. 208-287. , nº 146 ; Glück, 1916 Gustav Glück, « Jugendwerke von Rubens », Jahrbuch der kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, vol. 33, Vienne, 1916, p. 1-30. ; Demonts, 1922 Louis Demonts, Musée national du Louvre. Catalogue des peintures exposées dans les galeries. III. Écoles flamande, hollandaise, allemande et anglaise, Paris, 1922. , nº 1 971, p. 31 ; Michel, 1929 Édouard Michel, La Peinture au musée du Louvre. École flamande, Paris, 1929. , pl. 94, p. 87 ; Glück, 1931 Gustav Glück, Van Dyck. Des Meisters Gemälde in 571 Abbildungen, Berlin et Stuttgart, coll. « Klassiker der Kunst », 1931. , nº 420, p. 565 ; Blumer, 1936 Marie-Louise Blumer, « Catalogue des peintures transportées d’Italie en France de 1796 à 1814 », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français. 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Een ruiterportret uit het atelier van Rubens geïdentificeerd als Ambrogio Spinola », Oud Holland, vol. 101, nº 1, Amsterdam, 1987, p. 50-64. , p. 59, et note 51, p. 63 ; Larsen, 1988 Erik Larsen, The Paintings of Anthony Van Dyck, Lingen, 1988, 2 vol. , vol. I, p. 337, et vol. II, nº 829, p. 326 ; Gautier, [1867] 1994 Théophile Gautier, Guide de l’amateur au musée du Louvre, Paris, 1994 (1re édition 1867). , p. 127 ; González Palacios, 1994 Alvar González Palacios, « À propos du surtout Braschi », coll. « Les dossiers du musée du Louvre, 46 », Paris, 1994, p. 132-133. , p. 132-133 ; Lefrançois, 1994 Thierry Lefrançois, Charles Coypel (1694-1752), Paris, 1994. , p. 180-181 ; Moinet, 1996 Éric Moinet (dir.), Mémoire du Nord. 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Noticias sobre los retratos ecuestres de Francisco de Moncada, marqués de Aytona, y su procedencia en el siglo xvii », Archivo Español de Arte, vol. 79, nº 315, Madrid, juillet-septembre 2006, p. 320-332. ; Bergeon Langle et Curie, 2009 Ségolène Bergeon Langle et Pierre Curie, Peinture et dessin. Vocabulaire typologique et technique, Paris, 2009, 2 vol. , vol. I, p. 112 ; Foucart, 2009 Jacques Foucart, Catalogue des peintures flamandes et hollandaises du musée du Louvre, Paris, 2009. , p. 130 ; Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. 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1cat17_p3Commande passée à Van Dyck alors qu’il est de retour aux Pays-Bas méridionaux, en 1634-1635. Une telle peinture officielle – Moncade en « Belgio Praefectus » – sanctionne la permanence de la dépendance liant l’artiste au monde habsbourgeois9.
2cat17_p4L’un des plus impressionnants portraits équestres jamais sortis du pinceau de Van Dyck, le Portrait équestre de François de Moncade mériterait de regagner la notoriété qui fut la sienne10. Antoine Watteau, dans une sanguine naguère dans la collection Anthony Lousada, à Londres, aurait par exemple copié le cheval chevauché par Moncade11. Théodore Géricault copia le tableau du Louvre (fig. 17-1), comme le démontra brillamment naguère Lee Johnson12.
3cat17_p5Le modèle est certes moins célèbre (moins amène ?) que le roi d’Angleterre Charles, dont les portraits équestres sont parmi les plus célèbres réalisations du Flamand13. Le fait que la formule déployée ici soit un réemploi de celle utilisée, par le peintre, pour son Portrait de Charles Ier avec M. de Saint Antoine (fig. 17-3) de 1633 ajoute peut-être un sentiment de fausse familiarité avec l’œuvre, ou bien en fait un succédané14.
4cat17_p6Cette peinture majestueuse a pourtant connu tant la belle gravure de reproduction au xviiie siècle15 (fig. 17-2), alors qu’elle faisait partie de la collection Braschi à Rome, que la faveur des romantiques français comme Géricault, déjà cité, qui nous en a laissé, en manière d’esquisse, une copie nerveuse. Ce dernier exemple peut et doit être accompagné de celui d’Adèle Ferrand qui, elle aussi, copia beaucoup au musée : le musée Léon-Dierx conserve sa copie, très libre, d’après le Moncade de Van Dyck16.
5cat17_p7Le personnage représenté est un éminent Espagnol à plusieurs égards17. C’est, d’abord, un grand serviteur des Habsbourg. Moncade est le petit-fils de l’un des principaux généraux ayant pris part à la victoire de Lépante, le 7 octobre 1571 : Miguel de Moncada, en français Michel de Moncade. Étant donné le rôle de la lignée dans le système impérial espagnol, comme l’importance du symbole de Lépante (la défense de la foi sous Philippe II), on peut affirmer que les contemporains savaient cette filiation d’hommes de guerre. Ce prestige participe du rayonnement de l’effigie vandyckienne.
6cat17_p8Vice-roi d’Aragon, François de Moncade (Francisco de Moncada, marqués d’Aytona) avait été ambassadeur à Rome en 1630, mais également à Vienne dès 1624 à la cour de Ferdinand II. Après la mort de l’infante Isabelle Claire Eugénie (qu’il avait rejointe en 1629) le 1er décembre 1633, il devint gouverneur des Pays-Bas, avec le mandat de gérer le pays en attendant l’arrivée du cardinal-infant Ferdinand. Il connut Rubens, dont il utilisa les talents de drogman. Adroit diplomate, il avait contribué en 1634 à faire du propre frère de Louis XIII, Gaston d’Orléans, l’obligé de l’Espagne18… Surtout, Moncade emmena cette année-là l’armée au siège de Bréda : le prince d’Orange, voyant Moncade arriver, leva le siège et se retira19. Cette campagne fournit, vraisemblablement, l’occasion de la commande à Van Dyck du portrait équestre. Moncade meurt en 1635, alors qu’il avait accompagné le frère de Philippe IV au duché de Clèves. Moncade est aussi un savant, un écrivain érudit qui rédigea – suivant un goût original pour les périodes anciennes – une histoire de l’expédition des Catalans et des Aragonais contre les Turcs et les Grecs, sous le règne d’Andronic Paléologue, ou encore une vie de Manlius Torquatus20.
7cat17_p9La trajectoire qui fait se rencontrer Van Dyck et Moncade est remarquable. Arrivé en 1632 à la cour des Stuarts, l’artiste se voit commander un portrait équestre du roi Charles : il représente son nouveau maître accompagné de son écuyer, M. de Saint Antoine (un camarade d’Antoine de Pluvinel, et autre maître de l’art équestre). Cette immense toile (368,4 × 269,9 cm), chef-d’œuvre qui atteste le rythme effréné du travail du peintre durant ces années, fut préparée par des dessins – dont certains nous sont parvenus21. Il est logique que Van Dyck, lors de son retour dans les Pays-Bas au mois de mars 1634 – retour qu’il ne savait pas, alors, temporaire –, ait emporté des dessins, en particulier des feuilles liées à cette entreprise magnifique qui venait d’être menée à bien, le portrait équestre du roi. C’est ce qui explique le caractère exact dans la similitude qui s’observe entre le portrait royal anglais et celui de François de Moncade22. Ce dernier dut passer commande à Van Dyck peu de temps après l’arrivée du Flamand en territoire habsbourgeois23.
8cat17_p10Stylistiquement, le Portrait équestre de François de Moncade est très proche des effigies de Joost de Hertoghe, chevalier et seigneur de Franoy et Honswalle (fig. 17-4), et de son épouse Anna Van Craesbecke. Le style est ample, la mise en page savante et le goût pour une présentation frontale du modèle (une difficulté supplémentaire pour les portraits en pied), manifeste. Joost de Hertoghe, sans doute portraituré – comme Moncade – en 1635 par Van Dyck, fut l’envoyé de Philippe IV d’Espagne à la diète (Reichstag) de Ratisbonne en 163624. Avec ces figures d’autorité, Van Dyck reste ainsi attaché aux plus hauts cercles du pouvoir espagnol.
9cat17_p11Le précédent du tableau du Louvre, bien qu’il s’agisse d’une œuvre que Van Dyck n’ait pu connaître qu’à travers des dessins, est le Portrait équestre du duc de Lerma, peint en 1603 à Valladolid par Rubens25 (fig. 17-5). Encore Van Dyck a-t-il profondément modifié l’image : à trente ans d’écart, les deux chevaux ne peuvent être confondus. En aval, le Flamand semble avoir exécuté un portrait équestre de Philippe IV, connu seulement par un burin de Pieter de Jode26. Il est saisissant de voir la même composition servir de façon ainsi répétée, d’un modèle à l’autre. De manière classique, l’effigie de Moncade fut reprise pour un portrait, gravé, en buste : la réalisation en fut confiée – par une ironie qui atteste la ductilité de certaines allégeances – au Haarlémois Jonas Suyderhoef27.
10cat17_p12Le musée de Vienne possède un beau portrait à mi-corps de Moncade par Van Dyck (fig. 17-628 ; on en connaît une version, plus faible, au Prado, fig. 17-729). Sa qualité est évidemment supérieure à celle d’un tableau aujourd’hui à Versailles : Gustav Glück attribue ce dernier, un buste en ovale30 (fig. 17-8), à l’atelier de Van Dyck (quoique provenant de la collection de Louis XIV). Le même auteur signale une petite répétition naguère chez madame de Ferrière à Vienne31. Une copie, en manière d’esquisse, encore plus petite, dans le commerce d’art berlinois (1928). D’autres maîtres anciens se sont intéressés à l’effigie de François de Moncade, sans qu’il soit toujours aisé de savoir s’ils eurent contact avec le tableau du Louvre ou avec d’autres, tel le portrait viennois : Abraham Wuchters a directement repris la composition vandyckienne dans son Portrait de Christian V de Danemark (vers 1668, château de Frederiksborg32) ; Jacopo Amigoni se serait inspiré de la gravure de Morghen pour son Portrait équestre du marquis de Santa Sofia33 ; enfin, Charles Coypel aurait puisé dans la composition de Van Dyck pour la gravure Le Bachelier Samson Carasco est vaincu par don Quichotte34.
11cat17_p13Une intéressante variante, une grisaille sur panneau, est passée en vente à l’hôtel Drouot, le 8 mars 1982, lot 77 (succession Dhome, 24,5 × 17,4 cm) : il pourrait s’agir de l’œuvre préparatoire, à inclure dans l’Iconographie, signalée manquante en 200435. La gravure en question, connue, est de Lucas Vorsterman36. Le musée Fabre, à Montpellier, possède aussi une copie presque menue, papier marouflé sur panneau37. À Versailles, on n’oubliera pas la copie, achetée par Louis-Philippe en 1837 pour les galeries historiques, par mademoiselle Lebaron38. Une copie, un moment pensée comme petit modello, est signalée en mains privées39.
12cat17_p14Copie, vente Drouot, Paris, 31 mars 1994, lot 34 (250 × 191 cm) ; copie, vente Sotheby’s, New York, 23 mai 2001, lot 93 ; copie, vente Drouot, 27 avril 2011, lot 28 ; copie, vente Drouot, 20 juin 2011, lot 100. Dans le domaine des copies, mais interprétées, on signalera le lot 137 de la vente Luigi Battistelli, chez Lino Pesaro, à Milan, du 23 au 26 mars 1914 (toile, 68 × 52 cm) – peut-être une œuvre du xixe siècle. Copie, modeste, à Morez, au musée de la Lunette (toile, 40,8 × 32,4 cm40) ; une copie (de la tête) ruinée au musée des Beaux-Arts, à Orléans41.
Gachenot, 2001 Sandrine Gachenot, Les Restaurations en peinture de Féréol Bonnemaison (mémoire de maîtrise), Paris, 2001, 3 vol. , vol. 3, fiche nº 55, p. 2.
Viel Castel, 1979 Horace de Viel Castel, Mémoires du comte Horace de Viel Castel sur le règne de Napoléon III (avant-propos et des notes par Pierre Josserand), Paris, 1979, 2 vol. , vol. I, 20 juin 1855.
Voir le compte-rendu de la commission de restauration du 17 mars 1953 (C2RMF).
Voir le détaillé Sanzsalazar, 2006 Jahel Sanzsalazar, « Van Dyck. Noticias sobre los retratos ecuestres de Francisco de Moncada, marqués de Aytona, y su procedencia en el siglo xvii », Archivo Español de Arte, vol. 79, nº 315, Madrid, juillet-septembre 2006, p. 320-332. – largement nuancé par Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. II, nº 63, p. 506 : la provenance del Carpio n’est pas certaine. En effet, la version conservée au musée de Valence (Espagne) est peut-être celle qui fut en possession du marquis – ce qui laisse la provenance du tableau du Louvre encore à préciser. Cette toile valencienne, 303,5 × 239,5 cm, a été rejetée comme copie par Horst Vey dans Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , III. 68, comme le souligne Martin, 2014 Gregory Martin, « Van Dyck en España by Matías Díaz Padrón, Jahel Sanzsalazar, Ana Diéguez Rodrigues », The Burlington Magazine, vol. 156, nº 1 338, Londres, septembre 2014, p. 606-607. , p. 606 (ce dernier reconnaît néanmoins l’intérêt des répliques et autres copies d’atelier).
Pietrangeli, 1985 Carlo Pietrangeli, Le collezioni private romane attraverso i tempi : conversazione tenuta dal professore Carlo Pietrangeli il 21 febbraio 1985, Rome, coll. « Quaderni del circolo della caccia, 2 », 1985. , p. 16.
Sur un tableau de Georges Rouget, commandé par Louis-Philippe pour Versailles, apparaît le Moncade : Napoléon reçoit à Saint-Cloud le senatus consulte qui le proclame empereur des Français. 18 mai 1804 (M.V. 1503). Voir Constans, 1980 Claire Constans, Musée national du château de Versailles. Catalogue des peintures, Paris, 1980. , nº 4042.
Boyer, 1971 Ferdinand Boyer, « Le musée du Louvre après les restitutions d’œuvres d’art de l’étranger et les musées des départements (1816) », Bulletin de la Société de l’histoire de l’art français. Année 1969, Paris, 1971, p. 79-91. : la prisée avait tout de même eu lieu, et le tableau fut estimé 36 000 francs.
Pour citer la lettre, en latin, de la gravure de Lucas Vorsterman portraiturant Moncade (New Hollstein, Van Dyck, 2002 The New Hollstein Dutch & Flemish Etchings, Engravings and Woodcuts, 1450-1700. Anthony Van Dyck, vol. I à VIII, avec un guide du catalogue, compilation par Simon Turner et édition par Carl Depauw, Rotterdam, 2002. , I, nº 26/IVe état).
Smith, 1829-1842 John Smith, A Catalogue Raisonné of the Works of the Most Eminent Dutch, Flemish and French Painters…, Londres, 1829-1842, 9 vol. dont un supplément. , vol. III, nº 143, p. 40, ne tarit pas d’éloges : « This magnificent picture is universally considered to be the best equestrian portrait known by the master. » Glück, 1937 Gustav Glück, « Van Dyck’s Equestrian Portraits of Charles I », The Burlington Magazine for Connoisseurs, vol. 70, nº 410, Londres, mai 1937, p. 211-217. , p. 212, parle de la célébrité de ce tableau.
Mathey et Parker, 1957-1958 Jacques Mathey et Karl T. Parker, Antoine Watteau. Catalogue complet de son œuvre dessiné, Paris, 1957-1958, 2 tomes. , nº 312 : « Étude d’un cheval et d’un cavalier dont le torse est esquissé très légèrement » ; voir aussi Londres, 1927 Exhibition of Flemish and Belgian Art, 1300-1900 (catalogue d’exposition, Londres, Royal Academy of Arts, 1927), Londres, 1927. , la feuille en question y figure sous le nº 586 (à la Witt Library, le dessin est annoté comme « 18th c[entury] copy : Watteau after Van Dyck’s picture »). On signalera que les catalogues de ventes publiques attribuent parfois à de grands noms de la peinture des copies d’après Van Dyck : celle passée à Drouot, le 6 mai 1976, lot 20 (faussement intitulée « Étude pour Jeanne d’Arc », dessin au crayon noir, 36 × 22 cm), est ainsi donné à Edgar Degas par le commissaire-priseur.
Johnson, 1970 Lee Johnson, « A Copy after Van Dyck by Géricault », The Burlington Magazine, vol. 112, nº 813, Londres, décembre 1970, p. 793-797. . Voir aussi Laveissière et Michel, 1991 Sylvain Laveissière et Régis Michel, Géricault (catalogue d’exposition, Paris, Grand Palais, 1991-1992), Paris, 1991. , nº 18.
Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , IV. 47 et IV. 51.
Voir Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , IV. 47, qui, en raison de son organisation, place le tableau de Windsor après celui de Paris en précisant que ce dernier est pourtant plus tardif. Glück, 1916 Gustav Glück, « Jugendwerke von Rubens », Jahrbuch der kunsthistorischen Sammlungen des Allerhöchsten Kaiserhauses, vol. 33, Vienne, 1916, p. 1-30. souligne déjà le réemploi, habituel chez les artistes du temps, de schémas éprouvés. C’est la notion de tradition.
Tableau gravé par Raphaël Morghen en 1793 sur un dessin de Stefano Tofanelli : magnifique et grande eau-forte dédiée au pape Pie VI (format folio). Cette gravure dut compter : elle inspira ainsi le Portrait du tsar Paul Ier, lui aussi gravé, en 1798.
Toile, 21 × 16 cm, La Réunion, musée Léon-Dierx, nº 1911.10.08.
Né à Valence, le 28 décembre 1586. Moncade est un personnage de l’histoire, non seulement espagnole, mais aussi européenne. Hugon, 2017 Alain Hugon, Au service du roi catholique, Madrid, coll. « Casa de Velázquez, 28 », 2017 (1re édition 2004, (https://books.openedition.org/cvz/2980?lang=fr, édition électronique consultée le 19 janvier 2022). , p. 112 et 172. Voir également Baudouin, 1962 Frans Baudouin, Rubens diplomate, Paris, 1962. , la notice accompagnant le nº 119.
Rappelons que Van Dyck avait portraituré Gaston d’Orléans en un beau grand format (Chantilly, musée Condé, PE 125 ; Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , III. 115, qui date la toile de 1632). La rébellion de Gaston fit long feu, il finit par négocier son retour en France auprès de son frère.
Diverses publications, en particulier favorables aux Orange, rendent compte de l’enchaînement des batailles et sièges en 1634, par exemple Jean Nicolas de Parival, Les Délices de la Hollande, Amsterdam, 1697, p. 249 ; Pierre Bizot, Histoire métallique de la République de Hollande, Amsterdam, 1688, vol. I, p. 180.
Duchesne, 1829-1834 Jean Duchesne, Musée de peinture et de sculpture, ou recueil des principaux tableaux, statues et bas-reliefs des collections publiques et particulières de l’Europe, Paris, 1829-1834, 16 vol. , vol. II, p. 129, le rappelle. Voir François de Moncade, Espedición de los Catalanes y Aragoneses contra Turcos y Griegos, Barcelone, 1623 ; Vida de Annizío Manlio Torquato Severino Boeçio, Francfort, 1640 (publication posthume).
Citons, par exemple, la feuille du British Museum (1874,0808.22). On se reportera à Vey, 1962 Horst Vey, Die Zeichnungen Anton van Dycks (Monographien des « Nationaal Centrum voor de Plastische Kunsten van xvide en xviide Eeuw »), Bruxelles, 1962, 2 vol. (le premier consacré aux textes et notices, le second aux illustrations). , nº 208 et nº 209, p. 281-282.
Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. évoque l’hypothèse d’une esquisse à l’huile, ou celle d’un ricordo (souvenir), rapporté ainsi depuis Londres par Van Dyck. L’idée que ce fut un dessin ne semble pas moins envisageable.
Erik Larsen date, raisonnablement, l’œuvre de l’automne 1634. Voir Larsen, 1988 Erik Larsen, The Paintings of Anthony Van Dyck, Lingen, 1988, 2 vol. , vol. I, p. 337, et vol. II, nº 829, p. 326.
Schnackenburg, 1996 Bernhard Schnackenburg, Gemäldegalerie Alte Meister Gesamtkatalog. Staatliche Museen Kassel, Mayence, 1996, 2 vol. , vol. I, p. 111. Voir Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , III. 87. L’homme apparaît aussi dans l’Iconographie, avec la graphie « Iosse de Hertoge », par Jacques Neefs (New Hollstein, Van Dyck, 2002 The New Hollstein Dutch & Flemish Etchings, Engravings and Woodcuts, 1450-1700. Anthony Van Dyck, vol. I à VIII, avec un guide du catalogue, compilation par Simon Turner et édition par Carl Depauw, Rotterdam, 2002. , III, nº 133).
Idée reprise notamment dans Thijssen, 1987 Lucia G. A. Thijssen, « “Diversi ritratti dal naturale a cavallo”. Een ruiterportret uit het atelier van Rubens geïdentificeerd als Ambrogio Spinola », Oud Holland, vol. 101, nº 1, Amsterdam, 1987, p. 50-64. , p. 59, et note 51, p. 63. Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. II, nº 63, p. 502-509, insiste sur le changement d’atmosphère intervenu entre le Rubens au Prado et le Van Dyck au Louvre : Van Dyck transformerait une effigie martiale en une vision d’un cavalier émergeant d’une nature façonnée par le goût anglais du paysage. À notre avis, il n’y a pas solution de continuité : les deux tableaux mettent en scène l’autorité. Et Moncade porte une armure plus couvrante que celle de Lerma, lequel apparaît comme un courtisan élégant et matois alors que le modèle de Van Dyck semble d’une sobriété pragmatique.
New Hollstein, Van Dyck, 2002 The New Hollstein Dutch & Flemish Etchings, Engravings and Woodcuts, 1450-1700. Anthony Van Dyck, vol. I à VIII, avec un guide du catalogue, compilation par Simon Turner et édition par Carl Depauw, Rotterdam, 2002. , VI, nº 492.
New Hollstein, Van Dyck, 2002 The New Hollstein Dutch & Flemish Etchings, Engravings and Woodcuts, 1450-1700. Anthony Van Dyck, vol. I à VIII, avec un guide du catalogue, compilation par Simon Turner et édition par Carl Depauw, Rotterdam, 2002. , IV, nº 271.
Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , III. 67.
Voir Díaz Padrón, 1975 Matías Díaz Padrón, Museo del Prado. Catalogo de pinturas. Escuela flamenca siglo xvii, Madrid, 1975. , nº 1502, p. 126-127, ou, récemment, Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. II, A86, p. 718. Pour d’autres références sur le tableau du Prado, voir https://www.museodelprado.es/coleccion/obra-de-arte/francisco-de-moncada-marques-de-aytona/df5638c3-e692-4485-a0b6-644a62357f61?searchid=681e2a78-010a-4edc-cb7c-d57fa9f49d68, consulté le 26 juillet 2019.
Constans, 1980 Claire Constans, Musée national du château de Versailles. Catalogue des peintures, Paris, 1980. , nº 1500. Voir aussi Glück, 1931 Gustav Glück, Van Dyck. Des Meisters Gemälde in 571 Abbildungen, Berlin et Stuttgart, coll. « Klassiker der Kunst », 1931. , p. 565. Michel, 1929 Édouard Michel, La Peinture au musée du Louvre. École flamande, Paris, 1929. , p. 87, pense l’œuvre une étude pour le grand format du Louvre – mais la qualité empêche une telle conclusion.
Glück, 1931 Gustav Glück, Van Dyck. Des Meisters Gemälde in 571 Abbildungen, Berlin et Stuttgart, coll. « Klassiker der Kunst », 1931. , p. 565, mais aussi Vienne, 1930 Drei Jahrhunderte Vlämischer Kunst (catalogue d’exposition, Vienne, Wiener Sezession Gallery, 1930), Vienne, 1930. , nº 84. Larsen, 1988 Erik Larsen, The Paintings of Anthony Van Dyck, Lingen, 1988, 2 vol. , vol. II, nº A-212/3, p. 483, précise qu’il s’agit d’un petit panneau (56 × 45,5 cm) et donne la provenance (ultérieure à madame de Ferrière) de cette copie. Celle-ci est réapparue, si l’on en croit le catalogue de la vente Christie’s, Paris, 26 juin 2002, lot 16 (« Madame de Ferrière, Paris » néanmoins, et sans mentionner une quelconque présence à Vienne) ; celui de la vente Christie’s, Londres, 23 mars 1973, lot 68, apparemment l’œuvre en question, évoque le collectionneur Cohn-Collins basé à Vienne comme ayant possédé cette copie. À ce sujet, voir Glück, 1937 Gustav Glück, « Van Dyck’s Equestrian Portraits of Charles I », The Burlington Magazine for Connoisseurs, vol. 70, nº 410, Londres, mai 1937, p. 211-217. , p. 212 et 217, qui évoque un admirable modello (« an admirable modello ») dans la collection du Dr Leo Carl Cohn à Vienne – il est malaisé, aujourd’hui, de suivre cet auteur.
Bergamini, 1996 Giuseppe Bergamini (dir.), Giambattista Tiepolo. Forme e colori. La pittura del Settecento in Friuli, (catalogue d’exposition, Udine, Chiesa di San Francesco, 1996), Milan, 1996. , nº 26. Sur Morghen, voir note 15 supra.
Lefrançois, 1994 Thierry Lefrançois, Charles Coypel (1694-1752), Paris, 1994. , p. 38, 179 et suiv.
Barnes et al., 2004 Susan J. Barnes, Nora De Poorter, Oliver Millar et Horst Vey, Van Dyck. A Complete Catalogue of the Paintings, Londres et New Haven, 2004. , III. 162, situe l’œuvre normalement à Boughton House (localisation actuelle inconnue pour cette grisaille montrant Moncade). La reproduction du catalogue de vente parisien fait bonne impression. S’agirait-il de l’œuvre passée à la vente Haberle, à Cologne, en mars 1893 (25 × 19 cm, suivant le catalogue colonais qui décrit le tableautin comme peint « grau in grau mit aufgesetzten Lichtern », document à la Witt Library) ? Les dimensions concordent grosso modo avec celle de l’œuvre Dhome. La distraction hors de Boughton serait alors ancienne.
New Hollstein, Van Dyck, 2002 The New Hollstein Dutch & Flemish Etchings, Engravings and Woodcuts, 1450-1700. Anthony Van Dyck, vol. I à VIII, avec un guide du catalogue, compilation par Simon Turner et édition par Carl Depauw, Rotterdam, 2002. , I, nº 26.
16,5 × 10,7 cm, nº 864-2-28 (Buvelot, Hilaire et Zeder, 1998 Quentin Buvelot, Michel Hilaire et Olivier Zeder, Tableaux flamands et hollandais du musée Fabre de Montpellier (catalogue d’exposition, Montpellier, musée Fabre, 1998), Montpellier, 1998. , p. 280).
Augusta Lebaron-Desves (active dans la première moitié du xixe siècle).
Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. II, p. 508. Voir aussi la copie, grand format, des collections de la maison d’Albe, à Madrid (commentée par le récent Díaz Padrón, Diéguez Rodríguez et Sanzsalazar, 2012 Matías Díaz Padrón, Ana Diéguez Rodríguez et Jahel Sanzsalazar, Van Dyck en España, Barcelone, 2012, 2 vol. , vol. II, A77, p. 713).
2007.000.0001, voir https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/joconde/M0350002179, consulté le 1er août 2019.
Voir Moinet, 1996 Éric Moinet (dir.), Mémoire du Nord. Peintures flamandes et hollandaises des musées d’Orléans (catalogue d’exposition, Orléans, musée des Beaux-Arts, 1996), Orléans, 1996. , nº 141, qui décrit un tableau en « très mauvais état de conservation ».