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  • Antoon Van Dyck, *Autoportrait*, vers 1630 (?), eau-forte, 1^er^ état/VII, 23,4 × 15,6 cm, Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild, 2527 LR/ Recto.

    Avant-propos

    1avantpropos_p0Le catalogue raisonné des peintures d’Antoon Van Dyck conservées au Louvre permet d’apprécier la qualité de cette collection et de se plonger dans une époque particulièrement riche. Van Dyck est l’un des « monstres sacrés » du premier XVIIe siècle européen et cette publication vient heureusement souligner le brio, mais aussi les enjeux d’ordres politique, religieux… dont son œuvre se nourrit. Van Dyck, on le dit souvent, est l’un des rares grands Flamands à avoir échappé à la domination artistique de son maître Rubens : le voyage en Italie, est-il admis, lui donna la distance et l’autorité nécessaires à cette envolée. Cette image peut et doit être précisée, comme nous y invite le présent volume, dans lequel on voit se construire progressivement, au fil de déplacements suivant des réseaux bien précis, la personnalité de l’artiste.

    2avantpropos_p1À quoi reconnaît-on un tableau de Van Dyck ? L’élégance, la maestria technique, le type physique comme le canon des personnages ? Le texte de Blaise Ducos – essai introductif comme notices détaillées – se signale par le soin et l’attention ainsi que par un vrai goût pour l’artiste dans toutes ses nuances : je ne doute pas que ses analyses contribuent à préciser encore davantage la contribution d’Antoon Van Dyck à l’histoire de la peinture. Sa marque de fabrique.

    Sébastien Allard

    Directeur du département des Peintures

    Fig. Avant-propos Antoon Van Dyck, Autoportrait, vers 1630 (?), eau-forte, 1er état/VII, 23,4 × 15,6 cm, Paris, musée du Louvre, département des Arts graphiques, collection Edmond de Rothschild, 2527 LR/ Recto.